Infrastructures

Plusieurs domaines étaient concernés :La construction des édifices publics telles une église, une case communautaire à la chefferie, une école. Plusieurs autres programmes pouvaient également être à l’ordre du jour comme la construction d’une route nouvelle ou l’entretien d’un ancien axe routier devenu impraticable. La pose d’un pont pour la traversée d’un cours d’eau. La pratique d’une chasse menée par les habitants du village et dont les produits étaient destinés à la chefferie. La cueillette des cultures du chef, notamment celle du café. Les matériaux utilisés lors des travaux de construction étaient les matériaux locaux. Pour la pose des ponts, on utilisait soit des bambous, soit les troncs d’arbre. Plusieurs bambous attachés ensemble formaient un tas solide que l’on plaçait au travers d’un cours d’eau pour permettre sa traversée. Lorsqu’un cours d’eau était assez important, c’est plutôt un tronc d’arbre de diamètre plus ou moins grand qui était roulé par les hommes et placé au travers dudit d’eau pour faciliter sa traversée.

Pour la construction de l’église, d’une école ou d’un édifice public à la chefferie, on utilisait, soit les briques de terre pétrie, soit les piquets, les bambous, la liane, la paille ou la tôle.

La participation de la communauté villageoise aux travaux d’intérêt communautaire.

Le communiqué annonçant le rassemblement des populations en vue des travaux était fait par un messager du chef. Celui-ci, sillonnait les routes du village, annonçant à haute voix la date et le lieu où les travaux d’intérêt communautaire allaient être effectués. Le même communiqué indiquait les matériaux que chacun devait apporter avec lui (bambous, liane, piquets, Paille). Indépendamment des gros travaux que le chef du village pouvait initier. Les chefs des quartiers pouvaient aussi organiser les travaux dont l’importance se trouvait localisée à l’échelon du quartier uniquement. Tel l’entretien d’un tronçon de route du quartier. La d’une nouvelle route pour relier deux points. Le chef du quartier pouvait interpeller un habitant de son quartier qui néglige l’entretien de la route qui passe devant sa concession. Cette façon propre aux habitants du village Fonakeukeu pour assurer eux-mêmes le développement de leur village, créant ainsi leur propre bien-être, s’est poursuivie quelques années après l’indépendance du Cameroun. A ce moment, les travaux de développe- ment concernaient plus les habitants vivant au village que les citadins qui n’étaient d’ailleurs pas nombreux. Avec le temps, ce nombre devait s’augmenter au fur et à mesure puisque beaucoup de personnes ont commencé à aller se cher- cher ailleurs, principalement à Yaoundé et à Douala.

Soyez mis à jour

Village exceptionnel dans la région de l’Ouest, ville de Dschang. Fonakeukeu se distingue par une communauté active au dedans et en dehors des limites du village. Elle possède une histoire peu commune, des infrastructures qui évoluent sans cesse avec l’appui des villages voisins et de la commune décentralisée de Dschang. 

Prendre contact

E-mail: adf@fonakeukeu.ovh
Contact: +237 6 94 19 44 59
Localisation:
Dschang, Ouest Cameroun

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